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Management et pleine conscience : redonner du sens aux interactions collectives.

(Cet article a été initialement été écrit et publié sur le site www.loicleofold.com le 01/05/2015)


La crise sanitaire et économique que nous traversons exacerbe 2 besoins intrinsèques à chaque être humain : d'un côté la sécurité alimentant notre instinct de survie, de l'autre le besoin de liberté, de bonheur, d'équilibre et de bien-être, et ce dans tous les domaines de notre existence, personnels et professionnels. Devons-nous toujours réfléchir sur des modèles économiques dépassés comme le préconise nos experts de la génération "Baby-boom" ? Que tout autre modèle n'est que pur hérésie ou utopie. Sommes-nous dans une ère comparable à la Grande Inquisition ?


De l'avènement du management et des organisations conscientes.


Les organisations conscientes ne sont plus dirigées par le pur profit économique mais par la valeur globale, équilibre entre profit économique, profit écologique et profit sociologique, autrement appelé la valeur "Sens" (principe harmocratique de Bourse aux valeurs). Dans ce contexte elle requestionne leur raison d'être en tant que façon dont elles entendent jouer un rôle dans la société, au-delà de leur seule activité économique, en essayant d'en faire un modèle pour un monde meilleur. Ce concept de raison d'être est la ligne directrice, le sens profond que l'organisation et ses collaborateurs donnent à leurs contributions. Dans l'Harmocratie, elle est valorisée par l'Unité de Vision.


Cette nouvelle forme organisationnelle invitent les managers à se questionner sur leur rôle dans l’entreprise. Ils doivent manager en pleine conscience. Pleine conscience d'être des facilitateurs fédérateurs, des nœuds de liaison des interactions collectives, des chefs d'orchestre de la création de valeur globale dans un équilibre systémique et unitaire à court et long terme (Unité managériale dans l'Harmocratie).


Nous en arrivons donc à reconsidérer l’humain, identifier une organisation vivante reposant sur une "culture d'entreprise consciente" et redonner du sens aux interactions dans la durée. Passer d'une économie de marché à une économie spirituelle par :

  • L’écoute et le partage des expériences : les deux « softs kills » base de confiance. La confiance n’est pas dû à une position hiérarchique mais s’obtient bien par une expérience collective, sur le respect des engagements de valeurs selon son temps, son niveau de compétences et son niveau d'appétences, construites autour des Unités de Valeur Autonomes.

  • L’équilibre avec son environnement : nous rejoignons l’idée d’organisation intuitive à l’écoute active et coopérant avec son écosystème, dans un Do Garden et dans l'Unité Ouverte de Pilotage.

Aussi l'Harmocratie propose des éléments concrets pour accompagner les entreprises vers le statut d'entreprise consciente.


L'obstacle principal : l'Ego.

Chaque individu est imbus de pouvoir, de vanité et d’individualisme à son niveau. Notre culture de la réussite exacerbe toutes les peurs. Ceci est vrai pour les générations précédentes, elle l’est beaucoup moins pour la génération Z pour laquelle la notion de réseau est primordial (le besoin d’appartenance de la pyramide de Maslow est le besoin majeur de ces nouveaux actifs). La pleine conscience permet de libérer nos peurs castratrices qui nous empêchent d'agir, d'avancer, d'anticiper, de s'adapter et d'évoluer en harmonie dans le monde qui nous entoure. Elle devient un véritable pilier de développement durable des entreprises conscientes, ces organisations du 3ème millénaire respectées dans leur Sens.



Et vous, avez vous des idées de management respectueux et humaniste facilitant le développement simultané des collaborateurs et de l’organisation ?

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